Nous avons transmis notre contribution à la communauté de communes Vendée Grand Littoral et poursuivons notre mobilisation pour demander un frein à l'urbanisation aux dépens de la forêt littorale et le maintien et/ou la restitution des corridors écologiques : sentes ou chemin qui permettent à la faune de se déplacer d'espaces boisés en espaces boisés sans passer par des espaces urbanisés.
La commune de Jard sur Mer est avec 29% de surface artificialisée, déjà très loin de la valeur moyenne du taux de 8% des communes du territoire de Vendée Grand Littoral.
Nous avons également demandé à la commune de Jard sur Mer, de préserver les derniers corridors écologiques subsistants entre les plages de Ragounite et Madoreau.
La destruction des corridors écologiques de la trame verte, empêche les animaux de pouvoir se déplacer au sein de la forêt qui est la leur.
A Jard sur Mer, la lecture des cadastres depuis 1988, les zones reliant Ragounite à la forêt domaniale derrière Madoreau, sont passées de zone Naturelle Boisée protégée, à zone UC à couvert boisé partiellement protégées.
Du fait de la loi ALUR et des amenagements successifs des précédents PLU, des parcelles urbanisables, sans distinction de leur origine, sont devenues des parcelles susceptibles d'être divisées en très petites unités constructibles.
Dans la pratique, ces parcelles, entre accès, passages de réseaux et constructions, sont complètement déboisées et bien sûr clôturées, y compris par des murs élevés qui entravent la libre circulation de la faune sauvage.
Nous demandons dans le cadre du futur PLUI qu'il soit procédé au déclassement de telles zones de façon à arrêter ce processus, pour sauver les boisements et derniers corridors écologiques de trame verte.
De Ragounite à Madoreau, il importe de préserver ou restaurer par préemption si nécessaire les vestiges de corridors subsistants. Nous comptons sur votre attachement à la préservation de la forêt jardaise pour veiller à la sanctuarisation des corridors que nous avons pu identifier.
La restauration des corridors (2) et (3) est indispensable pour assurer la continuité écologique entre les deux fragments morcelés de la forêt domaniale.
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