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Les Yeuses Patrimoine irremplaçable et protecteur de l'arrière-pays

Updated: Apr 10, 2023


Outre son aspect paysager irremplaçable, l’yeuse à feuillage permanent, est capable de se développer dans un milieu soumis aux vents et aux embruns. Elle constitue une protection particulièrement efficace de l’arrière-pays.


Dans les zones où elle a été protégée du piétinement par le Conservatoire du Littoral, on observe qu’elle joue un rôle non négligeable dans la lutte contre le ravinement, et, qui sait, dans la lutte contre le recul du trait de côte ?


On pourra observer sur les photos suivantes, que quand le haut de falaise n’est pas recouvert par un boisement d’yeuses prostrées qui vont jusqu’en bord de falaise, il y a ravinement dû au ruissellement.




Pour éviter le biais du ravinement causé par le piétinement, nous nous sommes placés uniquement dans des zones complètement protégées du piétinement par le conservatoire du littoral et où le boisement d’yeuses prostrées a pu se reconstituer.



On observe alors que le ravinement n’est présent qu’en l'absence du boisement d'yeuses

En effet le couvert d’yeuse absorbe les eaux de ruissellement.





Même zone vue de face, la zone sans yeuse, vestige d’un ancien passage, est ravinée, sans couvert végétal.



Le repeuplement ne serait-il pas possible à partir d’îlot subsistant ?






Il est nécessaire de régénérer la forêt de chênes verts, qui est à de nombreux endroits en fort mauvais état, prise en tenaille par le piétinement en bord de falaise et l’invasion croissante des robiniers en lisière de la zone de protection.




La biodiversité est possible sous ce couvert végétal où vivent petits reptiles et petits oiseaux.





Rappelons (Bournérias 1987)


« Le chêne vert, qui subsiste rarement en peuplement étendu, constitue vis-à-vis des influences maritimes une protection particulièrement efficace en raison de sa densité, de sa ramure enchevêtrée dont le feuillage persistant et coriace colmate les interstices. »

« Il s’agit des restes de la végétation originelle du littoral vendéen, particulièrement adaptée à la fixation et à la protection des dunes côtières, pourtant presque partout transformée et anéantie par l’homme ».







































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